L’âge froid vient, et est contraint de subir ce qui a été construit, pétri, arrêté, par l’âge de feu, et de se priver malgré soi de ce qui a été renoncé volontairement à l’âge de feu. L’homme mûr se loge dans la coque d’un homme jeune qui a disparu.
Entre les deux âges, une époque de lutte et de gêne. L’ambition est le sentiment de la prévoyance. Un peu plus d’argent, un peu plus de puissance, et les honneurs, pour compenser ce qui s’affaiblit, ce qui tombe, ce qui s’obscurcit, ce qui s’endort, ce qui se dessèche…